●       La PCH est soumise à un contrôle d’effectivité par les services payeurs des Conseils départementaux qui en en même temps la financent et la versent.
●       La PCH n’est pas soumise à conditions de ressources ni à récupération.
●       La PCH couvre la prise en charge de cinq types de dépenses liées à la Compensation du handicap :

o   L’aide humaine : la personne en situation de handicap peut bénéficier d’une aide pour les actes essentiels de la vie courante en rémunérant directement des auxiliaires de vie (en emploi direct), en faisant appel à des services prestataires ou en dédommageant un aidant familial.

o   L’aide technique : pour acquisition d’aides matérielles permettant de compenser le handicap.

o   L’aménagement du logement, du véhicule ou surcoût liés au transport.

o   Les charges spécifiques ou exceptionnelles : dépenses permanentes ou ponctuelles liées au handicap et non prises en compte par un des autres éléments de la PCH.

o   L’aide animalière. Dans certains cas, la PCH peut être attribuée sous forme d’un forfait pour les personnes déficientes visuelles ou pour les personnes déficientes auditives qui optent pour cette modalité.

Dans la loi handicap de 2005^[1] Le législateur avait consacré l’individualisation de la PCH en répondant ainsi à la volonté des principales personnes concernées par le droit à la Compensation. 

Une extension de cet acquis, l’individualisation de la PCH à la PCH parentalité aurait permis de prendre en compte l’évaluation des besoins des parents et dans les réponses qui leurs sont proposées dans le cadre de leur PPC. 

Le montant alloué est souvent jugé insuffisant par les bénéficiaires. En moyenne, la prestation ne couvre qu'une heure à une heure et demie d'aide par jour, ce qui est loin de répondre aux besoins des parents les plus dépendants ([Handicap.fr]). [informations.handicap.fr]

Dans un rapport de 2021 de l’association APF France^[1], les parents ont également fait part de leur étonnement quant à la modalité forfaitaire et limitée qui leur est proposée et qui a pour conséquence de se focaliser sur l’âge de leurs enfants, au lieu de tenir compte de leurs besoins propres en tant que parents en situation de handicap pour prendre soin et élever leurs enfants.

Le fait, d’une part, qu’il soit limité à un enfant, quel que soit le nombre d’enfants dans la fratrie, et, d’autre part, qu’il ne concerne que l’enfant âgé d’au plus 7 ans, est très décrié également. 

A cet effet, on fait remarquer que l’enfant de plus de 7 ans ne peut pas s’élever tout seul et a toujours besoin d’un parent.

Les limites actuelles proposées par la disposition (intervention pour un enfant et limitée aux 7 ans de l’enfant) sont incompréhensibles et injustes.

Les aides techniques proposées ne répondent pas toujours aux besoins spécifiques des parents en situation de handicap. Il est essentiel de personnaliser les équipements pour qu'ils soient véritablement utiles et efficaces.

Selon certaines études, les modalités actuelles de la PCH parentalité ne répondent pas toujours aux besoins spécifiques des familles. Par exemple, le forfait parentalité de 900 euros par mois pour les enfants de moins de 3 ans et de 450 euros pour les enfants entre 3 et 7 ans ne suffisent pas à couvrir les dépenses réelles ([Collectif Handicap 54]).